La Rance : une longe histoire
C’est en déménageant dans le nord de notre Bretagne, que j’ai découvert la Rance. Bien sûr, je la connaissais déjà de nom, avec son usine marémotrice. J’ai maintenant la chance de naviguer sur ses eaux et de me promener sur ses berges. C’est pour moi une vraie découverte et un véritable bonheur.
D’ailleurs déjà dans l’Antiquité, les Gallo-romains appréciaient déjà la vie sur ces rivages. La récente découverte à Langrolay d’une vaste villa gallo-romaine en est l’illustration.
La Rance est le refuge de bon nombre d’espèces d’oiseaux qui y trouvent là de quoi se nourrir et se reproduire. C’est le cas notamment sur l’île Chevret et l’île Notre Dame. Le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine en a fait acquisition pour en faire des réserves naturelles protégées. On y retrouve des Tadornes de belon, Goélands bruns et argentés, Hérons cendrés et aigrettes garzettes entra autre. Ces ilots sont interdits d’accès pour préserver la tranquillité des oiseaux.
La Rance maritime :
La Rance est aussi un fleuve à deux visages. D’un côté, vous avez la Rance dite maritime qui est en fait la continuité de la Manche. De l’autre, les calmes berges d’un fleuve. Pour ma part, c’est le premier aspect de la Rance que j’affectionne. C’est un peu la mer qu’on retrouve ici, avec ses marées, sa couleur, ses courants. C’est ici dans cette région, par exemple, qu’on trouve les plus grandes marées d’Europe. D’ailleurs, les occupants de ses rivages ne s’y sont pas trompés en construisant des moulins fonctionnant grâce aux courant générés par celles-ci.
Si l’envie vous vient d’en savoir un peu plus sur ce fleuve, je vous présente ici quelques sites qui vous permettront de mieux la connaître et, pourquoi pas, de venir aussi la visiter !
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